Ce n’est pas parce que vous n’avez pas essayé qu’essayer est un bon choix !
Face à des solutions inefficaces dans divers contextes, la frustration peut nous pousser à chercher des alternatives non pas rationnellement, mais par agacement ou désespoir. Ce phénomène complexe lie frustration, échec et besoin de changement.
Le cercle vicieux de l’insuccès
Quand plusieurs tentatives échouent, la frustration croît, nous poussant à des solutions radicales souvent sans évaluation rigoureuse. Plutôt que d’apprendre des échecs, nous espérons les surmonter par des décisions dont les fondements de raison n’ont rien à voir avec la rationalité, et les conséquences ne peuvent qu’être négatives.
Le changement piloté par l’émotion
L’émotion transforme notre approche de la résolution de problèmes. Elle nous conduit à affirmer un manque comme une “raison” et la confusion commence à déployer un raisonnement. Au lieu d’analyses méthodiques, nous faisons des choix impulsifs, motivés par un besoin que nous déclarons “urgent” de changement. La frustration sert de principe.
La provocation comme stratégie
Parfois, l’idée s’impose que de provoquer une réaction forte doit pouvoir bousculer le statu quo et permettre d’explorer de nouvelles perspectives. Certes, mais cette stratégie de choc doit être accompagnée de réflexion critique, c’est-à-dire d’une conscience de sens, pour éviter des décisions destructrices.
Vers une évaluation plus équilibrée
Réagir à l’inefficacité par des choix impulsifs est compréhensible mais risqué. Nous devons évaluer soigneusement les alternatives pour assurer leur viabilité et les bénéfices potentiels. Il s’avère que tous les choix adoptés selon le principe de la tentative ont comme conséquence l’échec programmé. Les résultats viennent en contradiction des attentes.
Les Quatre Types de Changement
- Changements désirés bien accueillis : Ce sont des changements dont les conséquences sont bien évaluées et jugées favorables, comme une entreprise investissant dans une nouvelle technologie après une analyse approfondie.
- Changements désirés mal accueillis : Ces changements sont souvent perçus de manière sceptique en raison de leur imprévisibilité, comme certaines réformes éducatives dont les résultats sont incertains.
- Changements imposés bien accueillis : Ces changements, bien qu’imposés, sont acceptés en raison des bénéfices qu’ils apportent, comme des réglementations environnementales visant à préserver des ressources naturelles.
- Changements imposés mal accueillis : Ces changements sont mal accueillis lorsqu’ils introduisent des éléments inacceptables ou décevants, comme une augmentation des taxes sans amélioration visible des services publics.
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