Dates et évènements à Evian-les-bains, au cours du XX° siècle
Les baigneurs vont laisser leur place aux curistes qui vont se mêler aux touristes. Le XX° siècle est celui de multiples constructions, de réaffectation et d’évolution technique. Evian devient “La Perle du Léman” ou “Le Pavillon du Jardin d’été de la France”. Le thermalisme fait passer Evian-les-bains, dans les années 2000, de quelque 7 à 8000 personnes en plein hiver à 5 fois plus en été. Dans les années 1950, la société des eaux d’Evian fait construire l’usine d’embouteillage à Evian-les-bains. Associée aux accords pour la paix et l’indépendance de l’Algérie, Evian prendrait, (cf. le site de la ville), l’image avouée d’une “belle endormie“. Etonnante interprétation de l’Histoire : en 1961, Camille Blanc est assassiné. Par ailleurs, grâce à son eau, la ville bénéficie d’une notoriété internationale. Toutes les années, tensions et litiges jalonnent les relations entre la ville et la société d’exploitation des eaux d’Evian SAEME qui accumule les retards de paiement de ses loyers et redevances sans pour autant que ses bénéfices soient en baisse.
1900 : Michel Richard devient maire (à 1908) ; suite à l’accord préfectoral de 1892, la ville d’Evian-les-bains confie les sources d’eau minérale dont elle est propriétaire à la Société des Eaux minérales d´Evian. Dans l’accord, un projet de construction de nouveaux thermes est convenu. La réalisation est confiée à l’architecte Ernest Brunnarius. Les ornementations en céramique de la façade et des carreaux émaillés se trouvant dans les piscines et les cabines de bains sont conçus par Alexandre Bigot. Les quatre allégories situées dans le grand hall sont sculptées par Louis Charles Beylard. Les peintures du vestibule sont de Jean Benderly. La maîtrise d’ouvrage est assurée par l’entreprise aixoise Léon Grosse. C’est l’entreprise de M. Schnetzler-Bauer, ferblantier de Vevey, qui réalise la coupole en zinc estampe qui surplombera le bâtiment ; inauguration de l’hôtel Savoy ;
1901 : commercialisation de l’eau d’Evian dans des bonbonnes entourées d’osier (dame-jeanne ou tourie) ; la statue du général Dupas est dressée dans le square qui deviendra plus tard le jardin de Benicasim (jumelage), sur les bords du lac. Elle sera volée par les Allemands en 1942 et rendue en 1950 ; la source La Croix est déclarée alcaline et s’ajoute à la concurrence ; procès engagé par la SAEME contre la société des eaux minérales naturelles de la villa Cachat, laquelle se fonde sur le lieu de sa domiciliation qui provient d’un certain Pierre-Louis Cachat, un descendant de Gabriel Cachat. La SAEME obtient gain de cause ;
1902 : inauguration des thermes d’Evian, sur les installations des Bains et d’Hydrothérapie, lieux des anciennes écuries des barons de Blonay, par l’architecte Ernest Brunnarius (1857-1901) qui deviendront Le Palais Lumière en 2006, espace culturel, d’exposition et de congrès et accueillera la Médiathèque. Quatre sources sont représentées par des statues allégoriques : Cachat, Bonnevie, Clermont et Cordelier, en pierre de Poitiers, par Louis-Charles Beylards. Des vitraux et des fresques “Nymphes au bord de l’eau et “Nymphes à la source” de l’école de Puvis Chavannes agrémentent les lieux. Brunnarius meurt dans une avalanche au Beaufortin et l’architecte Jean-Albert Hébrard achève le suivi des travaux des thermes ; c’est la fin pour les soins d’hydrothérapie installés à l’arrière du casino alors encore dans le château de Blonay ; le docteur Cottet (1871-1959) préconise une cure selon un rituel spécifique : être à jeun et couché (position clinostatique, ça fait plus médical). Son procédé est associé à une cure de diurèse et, littérature aidant, lui vaut les honneurs d’un grand découvreur. La ville d’Evian compte onze médecins qui se mettent à faire des prescriptions de consommation de l’eau de source. Celle-ci est livrée dans les hôtels et les curistes doivent en consommer des verrées précises à heure dite, ce qui constitue une garantie de débit de l’eau ; les ventes des bouteilles passent à 4 millions ; c’est au tour de la source Preciosa anciennement La Précieuse de venir concurrencer la source Cachat ;
1903 : création du Syndicat d’initiatives ; le chalet des bains de la source Bonnevie est détruit et des plantes ornementales pour l’hôtel Splendide voisin y sont désormais cultivées ;
1904 : la société des Eaux se lance dans le golf. Un premier parcours est créé avec 9 trous ; Evian reprend la fête des roses (première éd. 1433 si Evian m’était conté Paul Pirot) ; les médecins d’Evian créent une Société médicale dont le but est de promouvoir la station et la défense de leurs intérêts. Cette société est le lien avec le corps médical extérieur et elle est en charge d’inviter des médecins français et étrangers pour un séjour à Evian. Quelque centaines de médecins viennent découvrir la cité et ses avantages ;
1905 : Jean-Albert Hébrard conduit la construction de l’hôtel Royal. Une commande de la Société des eaux minérales d’Évian qui veut concevoir le « plus bel hôtel d’Europe ». Le nom est inspiré d’Édouardf II d’Angleterre ; la société Vittel achète la source Graziella (qui se trouve à l’Hôtel des Cygnes) et la revend à Vichy qui la cédera aussi ; élaboration des plans du Royal Hôtel par J.A. Hébrard. L’établissement est nommé Royal parce que les propriétaires souhaitent le faire honorer par le roi d’Angleterre en lui offrant un appartement. Mais le roi meurt (1910) sans jamais y venir. L’hôtel est quand même nommé Royal ; des essais aéronautiques sur flotteurs se déroulent à Amphion ; à l’occasion de la fête des roses qui ouvre la saison printanière, la société des eaux dédit sa voiture au « Marquis de Lessert » (ce qui accentue l’errance orthographique). Elle le présente comme découvreur de la source Cachat ; la SAEME achète la source La croix, dont elle clôture l’émergence en 1932 ;
1906 : constitution de la Société des hôtels pour construire l’Ermitage et le Royal hôtel et de la Compagnie Foncière d’Evian, notamment pour la réalisation des travaux du funiculaire ; les ventes de l’eau passent à 9 millions ;
1907 : construction du funiculaire long de 357 mètres, allant de la Buvette Cachat au Royal Hôtel, avec un seul arrêt intermédiaire ; grève générale des ouvriers du bâtiment (300 travailleurs). Les revendications “portent sur une augmentation de salaire et le renvoi de contremaîtres. (Le Messager agricole, le 20 avril 1907 ) ; construction des usines de la gare ; l’hôtel Royal est terminé ; création du syndical médical réunissant les médecins d’Evian ; la source du Châtelet est déclarée alcaline et ses propriétaires vont se lancer dans une aventure qui conduira certains en prison ; la source Graziella arrive sur le marché ; la compagnie française des eaux minérales naturelles économiques exploitent la source des Grottes et se rend propriétaire de la Superbe et de la Royale. Cette société est également propriétaire de sources à Vichy, Saint-Yorre, Saint-Amand et Vals ;
1908 : commercialisation de l’eau d’Evian dans des bouteilles de verre fabriquées par les verreries Souchon-Neuvesel (futur BSN, futur Danone) ; Jean Giletto devient maire (à 1910) ; arrêt du tramway le Patache (ouvert en 1898) ; la société privée lance le projet de construction de l’hôtel Ermitage (commune de Neuvecelle) par l’architecte Martinet ; la gare du chemin de fer Paris-Lyon-Méditerranée (PLM), installée à Evian en 1882, est équipée d’une verrière et d’une marquise. La verrière provient de la gare de Nice. C’est une oeuvre de l’ingénieur Victor-Louis Rascol. En haute saison, une deuxième station est assurée pour les clients des grands hôtels (Spendide et Grand hôtel des Bains), la station des Bains d’Evian ; les eaux d’Evian sont commercialisées en quart de litre
1909 : construction de l’Hôtel Ermitage ; exploitation de la source des Ducs de Savoie (déclarée en 1912) ;
1910 : François Grivel devient maire (à 1912) ; la Compagnie générale de navigation sur le Léman Évian (1910-1940) ; une villa est construite sur l’ancien terrain du chalet Bonnevie pour la villa du directeur de la société des eaux, Josué Barillot ; la société des eaux participe à l’exposition internationale organisée à Buenos-Aires ;
1911-1914 : environ 13 millions de litres d’eau d’Evian sont embouteillés ; la source Royale est déclarée alcaline ;
1911 : construction du Casino selon les plans de l’architecte Martinet (cf. la documentation du casino), en lieu et place du château de Blonay donné à la ville en 1877 pour la création d’une « maison de jeux » et un établissement thermal pour faire face à l’exploitation non régulée de la société privée ; c’est à l’architecte Jean-Albert Hébrard qu’il revient d’avoir réalisé la construction de ce casino dans la tradition orientaliste. Il signe, en s’inspirant de la nef de Sainte-Sophie (Istambul), un des derniers manifestes du style néo-byzantin dans les constructions des villes thermales ; l’architecte Jules Lavirotte fait les plans des établissements du Châtelet (hôtels, tennis, navette…) dont l’hôtel avenue des grottes, devenu hôtel du parc, accueillera les négociations pour la conclusion des accords de paix en Algérie ; le syndicat d’initiative dénombre 25 établissements hôteliers ; la société des eaux d’Evian développe le projet des Mateirons : des villas à proximités (ouest) des hôtels Royal et Ermitage, desservies par le funiculaire à partir de 1913 ; création le 14/11 de l’association sportive “l’avenir Evianais” – initialement l’Alliance évianaise – par MM. Monneau, Peillex, Bastard Berger, Zahnd, Demiaux et Ducret ; le débit de captage passe à 590 litres/minutes pour l’eau d’Evian ;
1912 : Charles Clerc devient maire (à 1916) ; le nouveau casino est inauguré
1913 : prolongement du funiculaire aux deux extrémités, de la station inférieure des Bains d’Évian en souterrain, et vers la station supérieure de Neuvecelle. Il comporte désormais trois nouveaux arrêts : Évian les Thermes, Les Mateirons et Neuvecelle, soit six au total, ce qui en fait le premier funiculaire avec autant d’arrêts au monde. Il sera dépassé par le funiculaire Sierre–Montana-Crans (dit SMC), également le plus long d’Europe ; quinze médecins officient à Evian. Leurs productions est très importantes et contribuent à la venue des curistes. Ils publient une trentaine de brochures ; la source Superbe est déclarée alcaline
1914 : inauguration de l’hôtel Bellevue
1916-1918 : Evian coordonne la réception et l’hébergement de plus de 500.000 déplacées originaires des départements du Nord et de l’Est de la France envahis par l’Allemagne ; Jacques Goy fait fonction de maire (à 1919)
1918 : composition de la Fantaisie pour piano et orchestre en sol majeur opus 111, concerto pour piano, par Gabriel Fauré
1919 : Jacques Goy devient maire (à 1925) ;
1920 : l’architecte paysagiste Ferdinand E. Correvon conduit l’aménagement des abords du Léman. Depuis le l’emplacement encore non occupé par monument à la mémoire des soldats morts pendant la guerre de 1914-1918, jusqu’au monument à la mémoire des réfugiés – côté porte d’Allinges. (source Le Messager Agricole 24 avril 1920, publié dans “Le Chablais d’Autrefois” de Marie-Thérèse Hermann) ;
1922 : le parcours de golf créé 18 ans plus tôt, de 9 trous passe à 18 avec à proximité des courts de tennis ;
1924 : mise en vente de la « Villa Lumière » après la mort de la veuve d’Antoine. Elle est achetée par un Argentin (…) ; inauguration du monument aux morts de la grande guerre, réalisé par le sculpteur Descotes
1925 : Gustave Goy dévient maire (à 1929) ; un conflit oppose la société du Châtelet à la société qui exploite la source Cachat. La première accuse l’autre de “faire disparaître des sources”. L’affaire se retourne et elle est accusée de conditionner des eaux non conformes. Un scandale éclate. Les dirigeants de la société du Châtelet sont condamnés à de la prison ferme et c’en est fini pour eux : l’agrément de la source est retiré (cf.Le thermalisme dans le grand sud-est de la France, par Marc Boyer, Presse universitaire de Grenoble 2005 p. 275).
1926 : la source d’Evian est reconnue d’intérêt public ; Henry Fournier de l’Institut d’Hydrologie de Lyon dénombre 63 sources en Savoie et en identifie 21 à Evian en tant que sources alcalines ; Evian est la ville départ du tour de France ; l’hôtel du Châtelet devient l’hôtel du Parc, puis, tout comme celui de Thonon-les-bains, sera transformé en appartements de standing ; création de l’hôtel des Cygnes, devenu en 2001 la propriété de Sébastien Buet (petit fils d’Henri, ancien maire d’Evian), à l’endroit de l’établissement d’embouteillage de l’eau de source Graziella (Vittel, puis Vichy). Cet hôtel dispose de deux pontons, donnant directement sur la plage de galets ;
1927 : La ville d’Evian devient propriétaire de la « Villa Lumière », et y installe l’hôtel de ville ;
1928 : agrandissement de l’orgue de notre dame de l’Assomption ;
1929 : Paul Léger devient maire (à 1939) ; la société des eaux fait appel à l’architecte Henri Jacobi pour créer une plage (à proximité du jardin de Benicasim) avec un grand toboggan. Cette plage est réservée à la clientèle de la société ; décision municipale de création d’une salle de gymnastique et des bains-douches municipaux ; acquisition d’un terrain pour un stade d’éducation physique (réalisation 1933)
1930 : La société des Eaux d’Évian achète l’Hôtel du Parc de Thonon-les-bains qui lui fait concurrence. La rentabilité n’est pas au rendez-vous l’hôtel est revendu à un promoteur qui en fait la résidence encore actuelle ; implantation à Evian d’une hydrobase, vers l’actuel Cercle de voile et le restaurant “La voile”. Un 2ème est à quelque 300m à l’ouest qui deviendra la plage publique avant l’extension du port de plaisance. La ligne doit permettre d’aller d’Ouchy à Evian. Le service est de courte durée. L’inauguration a lieu le 30 juin et le 2 août, la traversée s’arrêtera dans la minute qui suit le décollage avec quatre passagers. L’hydravion fait un piqué et disparait dans le lac. Deux rescapés, le pilote et le mécanicien. C’est la fin de la ligne (source).
1931 : arrivée d’Aix-les-bains la 18ème étape du tour de France ; départ de la 19ème pour Belfort.
1932 : la municipalité ouvre une “plage populaire” et l’aggrandit l’année suivante
1933 : décès d’Anna de Noailles, princesse Anna Elisabeth Bassaraba de Brancovan (1876-1933). Son père, le prince Grégoire Bibesco-Bassaraba de Brancovan (Cracovie 1827 – Paris, 1886) a fondé la Société nautique d’Evian et à ce titre les membres lui font ériger un buste en 1888 – à l’époque face au Grand Hôtel d’Evian qui sera démoli pour laisser la place aux nouveaux thermes ; ouverture de la salle de gymnastique et des bains-douches municipaux, dont la décision avait été prise le 30 août 1929. Ils sont réalisé par Henri Jacobi ; réalisation du stade prévu en 1929 ; première exposition canine internationale d’Evian
1934 : création de la société du concours hippique international d’Evian, sous l’égide de la société des eaux et subventionnée par la municipalité
1936 : le château de Martelay est acheté par la ville ; une nouvelle voie est ouverte qui, après avoir été baptisée “boulevard de la paix” (21 mars 1936), est nommée “boulevard Jean Jaurès” le 31 juillet 1937 ; Evian ville étape du tour de France (11/07) ; tenue de la fête fédérale de la fédération féminine française de gymnastique et d’éducation physique du 17 au 20 juillet ;
1937 : (20/06) inauguration de la poste dont l’autorisation de construction remonte au 8 septembre 1931 (décret) ; la ville envisage l’acquisition de l’hôtel Ermitage pour y installer un hôpital thermal. La guerre suspens le projet qui ne verra pas plus le jour à la libération.
1938 : l’association des Amis de la poétesse Anna de Noailles fait don à la ville d’Evian du jardin votif conçu par l’architecte Emilio Therry, à la mémoire de la poétesse ; l’avenue Anna de Noailles est nommée ce même jour ; fermeture au trafic voyageur de la ligne entre Évian-les-Bains et Saint-Gingolph ; face aux persécutions nazies, Franklin D. Roosevelt impulse une Conférence dont le but est de venir en aide aux réfugiés juifs allemands et autrichiens mis en fuite. Face au refus de la Suisse où se situe pourtant le siège de la Société des Nations, la France accueille la conférence à Evian, du 6 au 16 juillet 1938 (Hôtel Royal) ; fermeture de la ligne Evian-Saint-Gingolph ; construction de la villa Dollfus ;
Evian 1938, la conférence de la peur par La_Scam
1939 : Jean Léger devient maire (à 1941) ;
1941 : Pierre Baud devient maire (à 1944) ;
1942 : rafle des Juifs étrangers effectuée par la police et la gendarmerie française dans la nuit du 25 au 26 août : partage de la “zone libre” entre les Allemands et les Italiens ; la ville achète le Grand Hôtel : le projet est la construction d’une buvette qui ne sera construite par la société des Eaux qu’en 1956 ; les Allemands s’emparent des statues en métaux non ferreux : général Dupas, Laurent de Médicis (Penseur de Michael Ange de la villa Lumière) et versent une “indemnisation” de 36360 francs. Les statues échappent à la fonte et sont rendues en 1950 ; l’école saint-Bruno engage des travaux et s’agrandi en hauteur d’un étage ;
1943 : les Italiens occupent toute la Savoie et contrôlent la frontière franco-suisse ; la SAEME, après la source Première, devient propriétaire de la Superbe et de la source des Grottes ; la source des Ducs suit le même chemin d’appropriation ;
1944 : le 26 mars, les Miliciens et Allemands attaque le maquis des Glières ; Pierre Baud est maire (à 1945) ;
1944 : le 18 août, la Haute-Savoie est libérée ;
1945 : Camille Blanc (1912-1961 – socialiste- SFIO) est élu maire d’Evian (réélu jusqu’en 1961) ; René Chevalier cré le club d’aviron et en est le président jusqu’en 1954 ;
1947 : Fanny, fille du baron Jonas Vitta, épouse de l’explorateur Édouard Foà (1862-1901), fait don de la Sapinière à la Ligue pour l’Adaptation du Diminué Physique au Travail – LADAPT ; le club d’aviron d’Evian est champion de France en quatre barré junior. L’équipe : Domenjoud, Cottens, Lazareth, Sache, Laplace (barreur) ; les eaux des sources des Ducs et de la source Royale sont utilisées pour la fabrication d’une eau gazéifiée, l’Evianaise ;
1948 : Bernex est intégré dans le Pays de Gavot ;
1950 : restitution des statues du général Dupas et de Laurent de Médicis, volée en 1942 par les Allemands ;
1951 : 3ème congrès international de “L’eau en biologie et en thérapeutique” ; congrès des journalistes français et étrangers (id. 1952) ; création de l’association du Cercle de voile d’Evian, affilié à la Fédération Française de Voile, la ligue de Voile Rhône Alpes et le Comité Départemental de Voile de Haute Savoie ;
1952 : inauguration d’un nouveau bâtiment agrandissant l’hôpital : installations modernes, meilleures conditions sanitaires ;
1953 : Construction du Palais des Festivités. Plan de l’architecte Maurice Novarina ;
1954 : classement de la pierre tricéphale de Lugrin par les Monuments historiques ; Maurice Novarina fait les plans du centre nautique qui dresse sa voile au dessus du restaurant et du cercle de voile d’Evian ; La Manutention ne pouvant pas fournir au delà de 70 millions de bouteilles, la nouvelle usine d’embouteillage des eaux de la SAEME est implantée rue de la gare ;
1956 : l’architecte Maurice Novarina fait appel à Jean Prouvé pour la réalisation de la nouvelle buvette qui prendra leurs noms : la buvette Prouvé-Novarina. Réception 1958. Cette nouvelle buvette est érigée sur les lieux du Grand Hôtel (construit en 1875) acheté par la ville et la société des eaux. Elle est située place aux rois, face à l’avenue Jean Léger. La construction rectangulaire est divisée en trois parties : buvette, coin de repos et salle de musique. Les séparations sont faites de deux murs-paravents décorés de mosaïques, l’un est du au peintre Raoul Ubac, l’autre au peintre André Beaudin ;
1957 : le port (dit “ancien port) à l’est de la capitainerie est achevé ; sortie d’un timbre bleu 65 Francs, avec en illustration le port d’Evian ; la société des eaux reprend l’exploitation du funiculaire ; création d’un pavillon pour personnes âgées dans le périmètre de l’hôpital d’Evian (Camille Blanc) ; opération HLM des Grottes ; organisation des championnats de gymnastique à Evian les 15 et 16 juin ; les bâtiments d’accès à la gare sont rénovés ;
1958 : incendie (13 août) dans les combles du Royal ;
1959 : sortie d’une enveloppe premier jour avec un timbre rose, à 85 Francs, reprenant la même illustration que le timbre de 1957 ; : Camille Blanc est réélu maire d’Evian (élu depuis 1945) ; opération HLM de Bennevy ; centenaire de la société anonyme des eaux minérales d’Evian ;
1960 : le Royal est restauré et réouvert ; l’eau d’Evian n’est plus vendu exclusivement en pharmacie. Elle est désormais vendue en magasin et notamment dans les grandes surfaces (cf. France Rouillé : l’eau, Evian, Sté des eaux minérales d’Evian, 1989, cité par Cécile Raynal : La vente des eaux minérales par les pharmaciens) ; congrès international de Néphrologie (du 1er au 4/09)
1961 : modernisation de l’ancienne aile de l’hôpital ; Camille Blanc maire d’Evian depuis 1945, est assassiné le 31 mars 1961, par Organisation armée secrète (OAS) contre l’indépendance de l’Algérie. Il avait accepté qu’Evian accueille la conférence pour mettre fin à la guerre d’Algérie. Jean Combet devient maire (à 1971) ; l’hôpital d’Evian est nommé “Camille Blanc”, par décision ministérielle (4/12) ; création du club de handball par René Poux ;
1962 : le 18 mars 1962 sont signés les accords d’Evian (Hôtel du Parc, anciennement Châtelet, depuis transformé en appartements) C’est la fin de la guerre d’Algérie. Un nouvel état est créé. C’est un nouveau pas sur la fin du colonialisme français. C’est aussi le désarmement des harkis, abandonnés à une mort certaine par le gouvernement français (reportage INA, avec Jean Lanzi sur la tenue de la conférence d’Evian) ; l’hôtel Ermitage est fermé à la clientèle ; en juin et juillet, le 3ème rallye international des amateurs d’automobiles anciennes ;
1963 : le château de Martelay est transformé en lycée : le lycée Anna de Noailles est inauguré en mai ; inauguration de la gendarmerie boulevard Jean Jaurès (18 mai) ; l’ancienne caserne de gendarmerie est rasée ; la ville achète à la société des eaux “Evian plage” et va les faire transformer en centre nautique ;
1964 : le groupe BSN entre dans le capital de la société des eaux à hauteur de 25%
1965 : construction d’une usine d’embouteillage sur la commune de Publier, dans la zone industrielle d’Amphion, l’eau arrivant par des tuyaux inoxydables ; la ville achète la propriété Dollfus ;
1966 : la convention passée entre la ville et la Société Anonyme des Eaux est renouvelée le 15 avril. Elle autorise la société à transférer à Amphion son usine d’embouteillage en échange de quoi elle s’engage à moderniser le casino, y créer un hôtel de luxe, créer un nouvel établissement thermal, moderniser en attendant l’établissement existant ; la ville s’engage aussi à faire classer ses sources qui ne le sont pas encore ; sur ces accords, la concession d’exploitation est reconduite jusqu’au 1er octobre 2027 ; l’hôtel Ermitage est acheté par la ville pour créer un centre de pathologie rénale, sur les traces de Laizer. L’établissement ouvre l’année suivante ; création de l’office du tourisme (loi du 10/07/1964), avec fusion du syndicat d’initiative et du comité des fêtes au sein d’une asso. loi 1901 ; un chalet est construit à côté de l’église pour installer l’office du tourisme qui quitte le pavillon qu’il occupait quai de Blonay ; inauguration du centre nautique confié à l’architecte Novarina ;
1967 : construction de l’immeuble d’habitation le “Majestic” ;
1968 : Evian est classée ville quatre fleurs ;
1969 : l’eau d’Evian est commercialisée dans des bouteilles en PVC ; la société des eaux arrête l’exploitation du funiculaire ;
1970 : fusion de la Société Anonyme des Eaux Minérales d’Evian SAEME, avec l’entreprise Boussois-Souchon-Neuvesel BSN, présidée par Antoine Riboud. La société des eaux passe sous contrôle de BSN à 100% ; jumelage avec le ville Neckargemünd (Allemagne) ; le 7 août, un coup de Joran est fatal à la Sainte-Odile, qui chavire et entraîne la mort de sept de ses passagers ; fermeture du théâtre du Casino dont l’ouverture remonte à 1885 ; la société des eaux ferme l’Hôtel Splendide à la clientèle ; SAEME s’engage à entreprendre sans délai les démarches pour trouver une nouvelle affectation de l’usine de la gare. Si ces démarches n’avaient pas abouti à la date du 30 juin 1971, la Société des Eaux Minérales d’Evian est tenue de pourvoir à cette affectation et au fonctionnement effectif de l’usine par ses moyens propres et ce avant le 31 décembre 1971 ;
1971 : les frères quittent l’école saint-Bruno qui reste néanmoins sous obédience catholique ; Jacques Foch devient maire (à 1977) ; démontage de la coupole des thermes lesquels sont de plus en plus délaissés par la société d’exploitation ;
1972 : le loyer fixe pour l’exploitation des sources et du casino est augmenté, la redevance et la rétrocession pour l’exploitation sont confirmées ; l’hôpital municipal rachète la clinique du Chablais pour la fermer en 1977 et en vendre les murs à la ville en 1981 ; la ville fait raser la clinique du Chablais, ainsi que le collège voisin (au mur blanc) et y fait construire le VVF d’Evian en 1986 ; dans une suite d’habitudes qui est entrée dans le parcours stratégique de la SAEME et de Danone, la Ville demande le respect des engagements pris en 1966 et 1970 concernant notamment la nouvelle affectation de l’usine de la gare. La SAEME assure néanmoins qu’elle va installer une usine de cartonnage et à défaut une pénalité de 250 000 francs sera appliquée ; électrification de la ligne Annemasse-Evian ;
1973 : BSN fusionne avec Gervais-Danone (groupe qui prendra le nom de Danone en 1994) ;
1975 : construction de l’immeuble d’habitation le “Cordelier” ; le théâtre du casino est fermé ; l’hôtel Gallia ferme à la clientèle et est transformé en foyer de travailleurs. Disparition de cet établissement en 1982 ; dépose de l’orgue de notre dame de l’Assomption ;
1976 : création des Rencontres musicales d’Evian, impulsé par la municipalité et Antoine Riboud, PDG du groupe Danone, et le chef d’orchestre Serge Zehnacker. Arrêtée en 2000, l’opération est relancée en 2014 ; lancement du projet appelé “Rénovation” qui consiste à rénover Evian. C’est une opération immobilière qui va de la porte d’Allinges jusqu’au Palais des Festivités, rasant notamment les dernières enceintes de la ville et le couvent des Clarisses. Au coeur de cette ensemble se situe la place du docteur Jean Escoubès ; fusion de l’école avec l’école saint-Joseph ;
1977 : Henri Buet (divers gauche) est élu maire (à 1995) ; un foyer pour personnes âgées “Clair horizon”, est implanté à l’emplacement des installations d’exploitation de la source Bonnevie ; le monastère des Clarisses est rasé et ses occupantes relogées dans un nouveau couvent, sur les hauts d’Evian, qui deviendra le Prieuré saint-François de Sales 20 ans plus tard ; construction d’un foyer de jeunes travailleurs FJT (implanté à Neuvecelle limite Evian) ; le collège saint-Bruno est agrandi d’un nouveau bâtiment côté boulevard Jean Jaurès
1978 : le 18 juin, Jacques Mesrine, considéré comme l’ennemi public n°1 de cette époque, évadé un an plus tôt de la prison parisienne de la Santé, passe à Evian. Il entre dans un poste de police où il se fait passer pour un officier pour obtenir des uniformes, en vain. Il prend la fuite et tandis que la police protège le casino d’Evian, il est à Raincy où il braque la Société Générale ; la propriété Dollfus devient la Maison des Jeunes et de la Culture MJC ;
1979 : une partie du FJT est converti en Centre International de Séjour ; le FJT et le CIS sont gérés par la MJC ;
1981 : Danone cherche à se défaire de ses engagements en menaçant de recourir au tribunal. Au coeur de l’affrontement, la rémunération du casino et l’exploitation des sources municipales : Clermont, Cordelier et Grande source ; un accord global est passé qui fait autorité sur tout autre qui lui serait contraire. Il est signé le 31 juillet 1981. L’accord est avantageux pour la société privée, puisque la ville s’engage à financer des projets qu’elle ne devait pas prendre à sa charge. L’argument de la SAEME est économique puisqu’elle accepte de payer … ce qu’elle devait, donnant ainsi à la ville des moyens immédiats pour faire face aux dépendances du projet Rénovation ; construction de la maison du Lac (port des Mouettes) ; après avoir mis en place une filiale regroupant l’ensemble de ses établissement hôteliers, la société nouvelle d’exploitation des grands hôtels et du casino d’Evian SNEGHCE, la SAEME étend les compétence de cette nouvelle structure sur son secteur thermal. La nouvelle société change de nom et devient la SEATTE : la société d’exploitation des activités thermales et de tourisme d’Evian ; un nouveau changement est opéré et la société est appelée SEATT société d’exploitation d’activités touristiques et thermales.
1982 : l’institut Mieux Vivre est inauguré dans le Royal ;
1983 : l’Hôtel Splendide est rasé. Il en reste l’arrêt désaffecté du funiculaire. A la place, un parc public (voir un dossier de presse le travail de Wilfrid Almandra) ; en décembre, les thermes sont fermés. Ils vont être squattés, subir un incendie et les statues allégoriques sont dégradées (bras cassés) ; la rue nationale devient piétonne ;
1984 : création de l’Orchestre des Pays de Savoie, orchestre de chambre français, dont les principaux lieux d’activité sont : Annecy, Chambéry et Évian-les-Bains ; Evian ouvre un espace de cure thermale et de remise en forme dans le prolongement de la buvette Prouvé-Novarina (construite en 1956-58) ;
1985 : l’auditorium du casino est ouvert avec 700 places. Il accueille le succès du concours international des quatuors à cordes ;
1986 : construction du VVF
1987 : le palais des festivités est réhabilité, son nom changé en palais des congrès. Il ne retrouve son nom initial que 20 ans plus tard ; la ville rachète l’Ermitage à l’hôpital Camille Blanc et le revend à la société des eaux ; l’hôpital s’étend pour intégrer les services de l’Ermitage ;
1988 : fermeture au fret de la ligne entre Évian-les-Bains et Saint-Gingolph (mai) ; le théâtre du casino est réaménagé, rafraichi et réouvert, avec en plus son escalier extérieur qui permet d’arriver au niveau des parterre ; les machines à sous arrivent dans le casino d’Evian. Elles y sont attendues depuis longtemps. Le restaurant “le Liberté” est créé à l’intérieur du casino ; construction du service dédié aux personnes âgées, les Myosotis, dans l’hôpital Camille Blanc ; Evian reçoit le grand prix national du fleurissement – et tous les ans … ;
1989 : le succès de l’eau d’Evian est devenu tel que les sources traditionnelles ne suffisent pas à répondre au marché potentiel. Si le point commun de la distribution de l’eau d’Evian est le point d’émergence sur la commune d’Evian-les-bains, la société privée ne l’entend plus de cette façon. Des prospections sont engagées sur les communes voisines et le 6 février la ville apprend que son partenaire a conçu une échappatoire en faisant homologuer sous le nom d’Evian des sources situées à Neuvecelle, Maxilly et Publier. Elle est en cours de demande d’autorisation de mélanger ces eaux pour les vendre sous le nom d’Evian.
1990 : l’auditorium du casino est repensé et augmenté à 850 places sous la coupole ; comme suite au bicentenaire de la révolution française, la ville d’Evian décide d’organiser chaque année un carnaval qui a lieu cette année là le 24 février 1990
1991 : un ensemble d’immeuble avec un hôtel intégré, le Littoral, est construit à l’ouest du casino. Les deux immeubles sont nommés Le Toucan ; chantier engagé pour doubler la capacité du port ; l’Ermitage est réhabilité, un espace séminaire y est installé, et il réouvert par la SEATT ; la gare supérieure du funiculaire est incendiée ;
1992 : la municipalité, avec son maire Henri Buet, doit faire face à une décision ministérielle qui permet à la société d’eau d’Evian de distribuer de l’eau ne provenant pas d’Evian, sous le nom de la commune (arrêté du 14 mai) ; création de l’APIEME, Association de Protection de l’Impluvium de l’Eau Minérale Evian, qui regroupe les communes concernées par les eaux embouteillées sous l’étiquette Evian, soit pour une question de territoire sur l’impluvium : Bernex, Champanges, Féternes, Larringes, Marin, Saint-Paul en Chablais, Thollon-les-Mémises, Vinzier, soit pour l’émergence des sources : Evian, Maxilly, Neuvecelle, Publier ; tenue de la conférence Bilderberg du 21 au 24 mai (liste des participants – site officiel – art. wikipedia) ; le projet de reconstruction de la barque La Savoie est lancé, par l’association Mémoire du Léman, animée par Christian Fernex, Gilles Bondaz et Gilbert Grange. Le bateau avait été lancé en 1896 et détruit en 1945. Le projet est original : tout à l’identique, même l’outillage de construction ;
1993 : la ville d’Evian dépose un recours gracieux contre l’arrêté ministériel (5 août) permettant à Danone de mélanger les eaux avec l’eau de la source Cachat ; un accord est signé le 23 décembre 1993 entre la ville et Danone, pour la SAEME ; construction de la Grange au Lac (inaugurée le 21 mai) pour proposer des spectacles et des concerts, oeuvre de l’architecte Patrick Bouchain. La capacité d’accueil du public est de 1200 places ; le casino avec ces 850 places est remis en cause. L’espace est réaménagé avec des machines à sous et un bar restaurant, la Savane ; jumelage avec Benicàssim ou Benicasim (Espagne) ; inauguration du port de plaisance d’Evian, Les Mouettes, le 15 mai. Evian devient le deuxième port du Léman après Genève ; festival international des sports acrobatiques du 27 au 31 juillet ;
1994 : réalisation de la fontaine musicale sur une esplanade faite pour les concerts. Elle deviendra le square Henri Buet, du nom du maire qui a conduit l’ensemble du projet portuaire ; premiers Masters féminins de golf d’Evian ; la ville de Neckargemund (jumelage) offre à Evian une hélice d’un transporteur qui naviguait sur le Neckar. Cette hélice est sur le port des Mouettes ; la propriété achetée par Gustave Girod “le pré curieux” est emporté aux enchères par la ville d’Evian (un peu moins de 12 millions de fr pour 30.000 M2 – rappel délibération 26 octobre 2009) ; Evian Championship (tournoi de golf féminin) est créé par Antoine Riboud, patron de BSN (futur Danone) en remplacement de la compétition pro am de golf masculin qu’il avait lancée deux ans plus tôt sans succès ; une convention lie la Ville d’Evian à la M.A.T.E., maison des arts de Thonon-Evian pour l’organisation de spectacles, dont certains ont lieu sur la commune, à la Grange au Lac et au Théâtre du Casino.
1995 : Marc Francina (UMP) devient maire d’Evian ; Critérium du Dauphiné libéré – course cycliste du 4 au 11 juin ; assassinat (en décembre) de Pierre Marchal, professeur de mathématiques au collège des Rives du lac, conseiller municipal d’opposition de gauche ;
1996 : Antoine Riboud (1918-2002) se retire de la présidence de Danone. Son fils, Franck Riboud, prend sa suite.
1997 : le monastère des Clarisse devient le Prieuré Saint François de Sales, postulat de la Congrégation notre Dame d’Espérance ; un garage portuaire est construit pour les embarcations de sauvetage ; création de l’école de musique voisine de la maison des associations ; création de l’association AGONDA – les amis des grandes orgues de notre dame de l’Assomption ;
1998 : le “pré curieux” devient une “unité de recherche et de communication internationale” : une convention est signée entre la ville, les ministères de l’environnement, des affaires étrangères, la société Danone, le conservatoire du littoral, le fonds français pour l’environnement mondial et la convention internationale pour la protection des zones humides (Ramsar) ; en association avec le golf d’Evian, la ville fertilise les jardins municipaux aux seuls moyens de produits organiques issus de composts ;
ouverture de la piscine municipale ?
1999 : la population évianaise est de 7500 personnes ; Evian accueille le congrès de la FNAAMAF – Fédération Nationale des Anciens Maires et Adjoints de France ; création de l’association loi 1901 “Centre Evian pour l’eau” déclarée le 19 mai 1999 et fermée ainsi que son site internet, avec les prix qu’elle attribuait sur des recherches ; des expositions sont organisées dans le hall des anciens thermes, qui est en passe de devenir le Palais Lumière, en raison de la lumière qui vient de toute part ; l’hôtel Ermitage inaugure sa piscine à débordement ; la ville acquière l’ancienne salle à manger du château de Fonbonne reconvertie en salle d’exposition. Ce château est le dernier vestige des “logis nobles” du quartier médiéval de la Touvière. Il a été transformé en hôtel en 1886 ;
— Parmi les sources :
4 commentaires
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Grand merci pour ce tracé historique de l’histoire d’Evian- les bains et des monuments, très enrichissant, bien condensé.
Pingback: Les sources d'Evian-les-bains
Bonjour,
Une modification concernant 1905 : le Royal a été nommé ainsi en l’honneur du Roi Edouard VII et non Charles VII.
Merci de votre correction.
Bien à vous,
Karine Zégrir