Eloge à la muse d’Evian
Hé ho, lac d’Evian, tu me charmes, je suis ensorcelée
Léman ton horizon m’emmène loin, dans un pays voisin
Tes eaux familières changent avec le Rhône et à toutes les saisons
Calmes et accueillantes, elles font surgir des vagues de colère océanique
Hé ho, lac d’Evian, tu m’intrigues, je suis émue
Une nymphe y a élu domicile, mère des eaux des Alpes et de leurs plateaux
Tes eaux fondent des glaciers et des neiges éternelles
Poissons, oiseaux, crustacés t’animent et te font vivre
Hé ho, lac d’Evian, tu m’éblouis, je suis enchantée
Le soleil t’habille de rayons sur lesquels voguent les bateaux
Tes eaux scintillent de lune, de Montreux à Genève, de Lausanne à la maison
Les lumières des villes sont autant de saluts de notre civilisation
Hé ho, lac d’Evian, tu me plais, je m’amuse
Parfois limpides et claires parfois sombres et écumeuses,
Tes eaux reçoivent des visiteurs, des nageurs, des plongeurs, des pêcheurs
Tu ouvres une aire de jeux qui peut devenir dangereuse
Hé ho, lac d’Evian, tu frémis aussi et j’ai peur pour toi
J’écris pour alerter mes amis à prendre soin de toi
Hé ho, les gens, regardez ce qui est beau et qui vous attend
Laissez aux autres enfants ce que vous ont laissé vos parents.
Maëlys Garnier