Alfred André, article sur Wikipedia
Alfred-Louis-Édouard André a une avenue à Evian. Il a été banquier et homme politique dans le courant du XIX° siècle. Il est né le Paris et mort le Paris.
Son grand père paternel était déjà banquier. Alfred André a épousé Alice Joly de Bammeville, fille de Jules-Samuel et de Clémence Poupart de Neuflize. Ce rapprochement de groupes financiers rebaptise, en 1896, la maison André en Neuflize.
En 1871, l’Etat Français s’est endetté auprès de l’Allemagne. Alfred André négocie le versement de la somme et en remerciement devient le régent de la banque de France.
Il a notamment été :
- régent de la Banque de France depuis après la révolution de 1870
- banquier à Paris
- administrateur de la Banque ottomane
- président la Société des chemins de fer de Roumélie
- administrateur du PLM
- administrateur des Forges et Chantiers de la Méditerranée
- administrateur des Messageries maritimes
- membre de la Chambre de commerce de Paris
- membre du Cercle des chemins de fer
Dans la vie politique :
- adjoint au maire du IXe arrondissement de Paris
- élu représentant de la Seine sur la liste conservatrice dite de l’Union parisienne de la presse lors des élections complémentaires à l’Assemblée nationale, en 1871 (un mandat). Il y affirme ses croyances protestantes.
La bibliothèque de la Société de l’histoire du protestantisme français lui doit le “Fonds André”, une collection de livres anciens rares.
En 1881, il a été l’un des acquéreurs de la Société Anonyme des eaux minérales d’Evian, notamment avec Gustave Giraud, un habitué de la station d’Evian. C’est à Alfred André qu’est attribué l’arrivée du train jusqu’à Evian-les-bains, et surtout jusque devant l’ancien hôtel Le Splendide. A sa mort, c’est son neveu, Jean de Neuflize, qui lui succède notamment à la présidence de la société des eaux.
